Un des 27 premiers exemplaires sur chine (n° 20).
Lancé par le succès considérable de son tout premier roman, Sous le soleil de Satan paru en 1926, Georges Bernanos se jeta sans délais dans l’écriture fiévreuse de L’Imposture, qui manqua de peu le prix Goncourt.
Sa suite, c’est-à-dire son troisième roman, s’intitule La Joie, qui n’est pas celle de M. de Clergerie, un historien médiocre et obsédé par ses ambitions académiques, qui vit dans son château artésien. Dans ce roman, dira Malraux, Bernanos « a écrit les plus belles scènes de la fiction moderne, par la profondeur et la puissance » ; et, pour Mauriac, « le pouvoir de cette oeuvre fulgurante tient dans sa poigne rude qui nous maintient dans cet univers de la chute et de la Rédemption, qui est le nôtre à tous, croyants et incroyants. Car il n’est pas nécessaire d’avoir la foi pour s’y reconnaître […] ».
Ils seront nombreux à s’y reconnaître et La Joie sera couronné par le prix Femina.
Bel exemplaire ; dos de la chemise passé.