Paris, Gallimard, (7 décembre) 1956.
1 vol. (140 x 200 mm) de 443 p. et [2] f. Toile éditeur illustrée d’une vignette photographique.
Tirage post-Goncourt, d’après une recomposition faite en novembre 1956.
Tirage spécial limité à 6 000 exemplaires numérotés sur vélin labeur (n° 5615).
Ce tirage est corrigé de plusieurs coquilles orthographiques et stylistiques, dans une recomposition datée de « novembre 1956 ». Car c’est peu de dire que le texte original ne semblait pas avoir été vraiment corrigé : un nombre anormal de coquilles subsiste, et la critique mauvaise s’en régale, fustigeant les lourdeurs et les maladresses. En effet, plusieurs journaux se font l’écho de rumeurs, comme quoi le style de Gary serait déplorable : « Il semble bien que Gary ait laissé passer quelques erreurs dans son manuscrit (…) Gary demanda de faire relire les épreuves “par un grammairien chevronné”. Cette correction n’eut peut-être pas lieu, ce qui expliquerait l’ampleur des fautes relevées dans l’édition originale ». (Larat, II, note p. 52, d’après une lettre de Romain Gary du 5 octobre 1956 conservées aux Archives Gallimard).Les retirages de décembre (du 3, puis du 7) vont donc améliorer un peu la chose, au moment où Gary, à qui le Quai d’Orsay a accordé une courte permission, peut regagner Paris. Gallimard organise interviews et rencontres, dont une participation à Lecture pour tous dans laquelle Gary reviendra sur ce sujet.
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