Un des 90 exemplaires sur vergé d’Arches (n° 84).
L’exemplaire est signé par l'auteur et l’illustrateur à la justification.
Envoi signé : « À monsieur Yves Poupard-[Lieussou], avec toute la sympathie de Michel Leiris ».
C’est en 1924, à la demande d’Antonin Artaud alors directeur du Bureau des recherches surréalistes, que Michel Leiris entreprend son « glossaire du merveilleux » dont quelques premiers fragments paraissent dans La Révolution surréaliste. Il faudra près de quinze ans pour que ce projet devienne ce livre, nourri de 835 définitions qui composent une suite de fictions linguistiques, à la fois érudites, ludiques et poétiques.
Publié chez Daniel-Henry Kahnweiler, le volume est l’une des seules publications de l’éditeur comportant des légendes pour les illustrations, offrant au lecteur une véritable clé d’interprétation. Il s’agit également du premier ouvrage paginé édité par Kahnweiler. La rencontre des gloses de Leiris et des lithographies de Masson en fait un dialogue d’amis, où texte et image atteignent une harmonie singulière qu’une belle reliure de François Brindeau vient renforcer.
Skira 245 ; Hugues 28 ; Chapon p. 285 ; Saphire & Cramer 13 ; Galland p. 971.