Buenos Aires, Éditions Schillinger, (30 juillet) 1935
1 vol. (190 x 235 mm) de 31 p. et 2 f. Broché.
1 vol. (190 x 235 mm) de 31 p. et 2 f. Broché.
Édition bilingue avec le poème en français en vis à vis.
Traduction en vers espagnols par SAINT YBARS (Néstor. Ibarra).
Traduction en vers espagnols par SAINT YBARS (Néstor. Ibarra).
Un des 10 premiers exemplaires sur Hammermill ( N°VII).
Importante et célèbre préface de Jorge Luis Borges.
Envoi signé de Néstor Ibarra à Max-Pol Fouchet.
Importante et célèbre préface de Jorge Luis Borges.
Envoi signé de Néstor Ibarra à Max-Pol Fouchet.
La préface de Borges paraît dans la première édition de 1932 ; c'est le tout premier texte de Borges publié en français. Cette édition est à l'identique de la première : seule le nom du traducteur, Néstor Ibarra, est modifié, pour devenir "Saint Ybars". Son tirage de tête est plus restreint, avec seulement 10 exemplaires sur Hammermill (l'édition de 1932 en avait 50).
« Ce toit tranquille, où marchent les colombes, entre les pins palpite, entre les tombes ; Midi le juste y compose de feux, La mer, la mer, toujours recommencée ! » : ces vers comptent parmi les plus célèbres de la poésie française du XXe siècle. La traduire était difficile, et deux éditions en espagnol avait déjà été données avant celle-ci (par Guillén et Brull, en espagnol et cubain) ; celle-ci est la première à respecter la métrique originale du poème. Pour autant, Borgès met en garde : " S'il est un problème substantiellement lié à la littérature, aux mystères modérés de la littérature, c'est celui que propose une traduction " : indiquant qu'il a lu Dante dans une dizaine d'éditions en langue originale, sans, de son propre aveu, parler l'italien, ce qui le pousse à conclure que traduire consiste à être « entre l'interprétation personnelle et la rigueur résignée ».
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