Paris, Félix Bonnaire, 1837 
1 vol. (130 x 210 mm) de [1] f. et 432 p. Maroquin tabac, dos à nerfs, titre doré, ex-libris doré en pied, tranches dorées sur témoins, doublures et gardes de soie bleue, large dentelle intérieure, filets sur les coupes, étui (reliure signée de M. Lortic).
Exemplaire unique, enrichi de sept aquarelles originales de Mathilde Odier.
Il est relié avec une belle lettre en tête de George Sand (3 p. in-8) au peintre aquarelliste et graveur Paul Huet, qu’elle remercie pour l’envoi d’une gravure : « Balzac était chez moi lorsque je l’ai reçue. Je suis fier de mon pays quand je vois de telles productions de l’art… ».
Mathilde Odier livrera plusieurs dessins aquarellés, qui viendront enrichir des manuscrits ou éditions précieuses. On connaît d'elle plusieurs aquarelles, aujourd'hui à la BnF, dont des portraits de Listz, et Mérimée (dont sa soeur Valentine était l'égérie et la maîtresse). Elle tenait un salon littéraire fréquenté par tous les romantiques, où Mathilde composera plusieurs autres portraits célèbres, dont celui de George Sand en compagnie de la comtesse Marie d'Algoult, aujourd'hui conservé à la Bibliothèque de l'Institut, dans l'album dit Mathilde Odier (Ms4339).

Elle fut l'élève d'Ary Scheffer, un grand maître de la peinture romantique. 
Précieux exemplaire.
Il provient de la bibliothèque d'Arthur Meyer (vente, 1924, n° 482), lequel commanda la reliure à Lortic, après avoir acquis la lettre et les aquarelles de Mathilde Odier. L'exemplaire est ensuite passé dans la collection de Paul Brunet (Paris Drouot, novembre 1935, n° 205) puis dans de l'écrivain Christine Arnothy, épouse de Claude Bellanger (1910 - 1978), l'un de fondateurs du Parisien libéré. ‎Les 200 livres les plus précieux de leur bibliothèque possédait une épreuve signée et numérotée de leur ex-libris (n° 129 pour celle-ci). Il fut ensuite  acquis ensuite par Jean-Claude Vrain (cat. 1988, n° 218).
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