Paris, Grasset, 1924
1 vol. (195 x 130 mm) de 239 p. et 1 f. Demi-maroquin grain long cerise, dos lisse, titre doré, date en pied, couverture et dos conservés.
Edition originale. 
Un des 150 exemplaires sur hollande
(n° 67). 
C'est en 1919 que Radiguet rencontra Cocteau, lequel donnera lecture des ébauches des deux que le jeune prépare, Le Diable au corps et ce Bal du comte d'Orgel. S'ensuit alors pour le disciple et son pygmalion, un long travail de réécriture jusqu'en janvier 1923, où Radiguet peut remettre à Grasset le manuscrit définitif du premier des deux, l'éditeur lui assurant un tirage de 45 000 exemplaires ainsi qu'une une campagne promotionnelle sans précédent dans l'histoire des Lettres pour un  auteur seulement âgé de 17 ans. Consacré par l'obtention du prix du Nouveau-Monde et fort d'une entrée remarquée en littérature, le jeune auteur entame alors sans plus attendre de terminer son deuxième roman, qu'il reprend dès l'été, Le Bal du comte d'Orgel, à nouveau installé avec à Pramousquiers avec Cocteau, lequel contribue grandement au texte. Début octobre le manuscrit est réduit de moitié prend sa forme définitive, mais, frappé par la typhoïde, Radiguet, dixit Cocteau, annonce le 9 décembre 1923 : « Ecoutez une chose terrible. Dans trois jours je vais être fusillé par les soldats de Dieu ». Trop belle pour être vraie ? Quoiqu'il en soit Radiguet tînt parole et rendit l'âme le 12. Ce sont Cocteau et Joseph Kessel qui se chargeront de la correction des épreuves du livre qui connut un succès instantané à sa sortie. 
Exemplaire à grandes marges, non rogné et non coupé
Des bibliothèques Jacques Attali (Alde, 2019, n° 110) et Scipion Werquimpe, avec ex-libris. 
28099

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