Paris, Fasquelle, (20 avril) 1931, (mai) 1932 et 1937
3 vol. (155 x 210 mm) de 260, 213 et 246 p. Brochés.
3 vol. (155 x 210 mm) de 260, 213 et 246 p. Brochés.
Édition originale.
Série complète de la trilogie marseillaise, tous en premiers tirages et imprimés sur vélin bibliophile.
« Tu devrais écrire une pièce marseillaise qui se passerait sur le Vieux Port ». C'est à cette suggestion de Pierre Blanchard, ami de Pagnol et interprète de Jazz, que l'on doit la création de Marius, premier volet de la trilogie Marius-Fanny-César. Marcel Pagnol, alors exilé à Paris, peinait à l'écriture de Topaze, encore intitulé à l'époque La Belle et la Bête. Il abandonna provisoirement cette pièce pour recréer chaque jour, dans son appartement parisien, le terroir provençal. Dans Marius, le dramaturge élabora un Marseille plus vrai que nature, grâce à son parler méridional. Il donna un ton naturel, spontané, ponctué d'expressions marseillaises à ses personnages. Marcel Pagnol « not[ait] ce qui était éjecté sur les quais, au marché, dans le tram, partout et c'est ainsi qu'[il] fabriqu[a] Marius ». Aussi, par ses personnages typés, son ironie, Pagnol donna de l'épaisseur à sa pièce : « Un dosage parfait de gravité sentencieuse et de bonne humeur, voilà sans doute l'un des secrets de fabrication, bien gardée, de cette oeuvre qui allait faire le tour du monde » ( Claude Beylie). Toutefois, avant de faire le tour du monde, Marius fut refusé par les directeurs du Théâtre de Paris qui redoutaient de se lancer dans une pièce « avec l'accent ». Mais, le succès de Topaze poussa finalement Simone et Léon Volterra à accepter. La première eut lieu le 9 mars 1929. Ce fut un immense succès.
Série complète de la trilogie marseillaise, tous en premiers tirages et imprimés sur vélin bibliophile.
« Tu devrais écrire une pièce marseillaise qui se passerait sur le Vieux Port ». C'est à cette suggestion de Pierre Blanchard, ami de Pagnol et interprète de Jazz, que l'on doit la création de Marius, premier volet de la trilogie Marius-Fanny-César. Marcel Pagnol, alors exilé à Paris, peinait à l'écriture de Topaze, encore intitulé à l'époque La Belle et la Bête. Il abandonna provisoirement cette pièce pour recréer chaque jour, dans son appartement parisien, le terroir provençal. Dans Marius, le dramaturge élabora un Marseille plus vrai que nature, grâce à son parler méridional. Il donna un ton naturel, spontané, ponctué d'expressions marseillaises à ses personnages. Marcel Pagnol « not[ait] ce qui était éjecté sur les quais, au marché, dans le tram, partout et c'est ainsi qu'[il] fabriqu[a] Marius ». Aussi, par ses personnages typés, son ironie, Pagnol donna de l'épaisseur à sa pièce : « Un dosage parfait de gravité sentencieuse et de bonne humeur, voilà sans doute l'un des secrets de fabrication, bien gardée, de cette oeuvre qui allait faire le tour du monde » ( Claude Beylie). Toutefois, avant de faire le tour du monde, Marius fut refusé par les directeurs du Théâtre de Paris qui redoutaient de se lancer dans une pièce « avec l'accent ». Mais, le succès de Topaze poussa finalement Simone et Léon Volterra à accepter. La première eut lieu le 9 mars 1929. Ce fut un immense succès.
L'oeuvre fut par la suite immortalisée à l'écran en 1931 (1932 et 1936 pour les deux autres), ce qui permit à la pièce de trouver sa forme la plus aboutie. Pagnol, « l'homme-théâtre du cinéma français », qui avait travaillé avec de nombreux réalisateurs de son époque, atteignit son but : que le cinéma devienne du « théâtre en conserve », ainsi qu' il le souhaitait. La "trilogie marseillaise" sera réalisée par Alexander Korda et Marcel Pagnol, avec Raimu, Pierre Fresnay et Orane Demazis dans les trois rôles titres.
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