Paris, Gallimard, (28 mars) 1968
1 vol. (125 x 195 mm) de 218 p. et [3] f. Broché.

Édition originale posthume. Préface de Paul Morand.
Un des 56 exemplaires sur vélin pur fil (n° 30), seul papier.
Le héros du livre s'appelle Roger Nimier. Qui d'autre commencerait un roman par ces lignes : " Je suis plus bête que coupable. Croyez-vous que je changerai un jour ? J'ai bien peur d'être né comme ça. "
Un premier roman, sans doute trop léger pour Gallimard, qui le refuse en 1948. L'éditeur le publiera, vingt ans plus tard, et six ans après la mort de l'écrivain, à 37 ans. Avec une lumineuse préface de Paul Morand, qui présente " ce livre de la vingtième année [qui] mérite la lumière d'aujourd'hui. On y trouve la désinvolture et la tendresse impertinente du futur hussard...". Voici donc le jeune Nimier qui s'éprend d'Alina, jeune réfugiée tchèque, " transportée par les circonstances de Prague à la place Pereire (où elle loge chez les Nimier) et qui, dans le dos de son G.I. de mari, savoure ces produits de luxe que sont les parfums, les fards, les sucreries... et le fils de la maison (...) En hommage à Stendhal, Roger fait la conquête de la main aimée, risque ensuite un baiser, puis, répudiant Laclos, interrompt l'offensive (...) Malgré tant de prudence, le " fleurt " tourne à la passion, l'amant en herbe songe à commettre un crime pour les beaux yeux d'Alina. Pente dangereuse ! " (Gabrielle Rollin, in Le Monde, 20 avril 1968).
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