Paris, Grasset, (12 juin) 1926
1 vol. (165 x 220 mm) de 258 p., [2] et 1 f. Demi-maroquin vert à coins, dos à nefs, titre doré, date en pied, tête dorée, couverture et dos conservés (reliure de signé de Patrice Goy - Claude Ribal dor.).
Édition originale.
Un des 55 exemplaires réimposés in-4 Tellière sur chine (n° 4), sous double couverture Grasset.
Voici un homme qui a tout reçu, la gloire littéraire, les biens de la fortune, les honneurs et l'amour. Peut-on dire qu'il a été heureux ? Hélène Morand s'explique sur ce sujet : "Ce qu'il y a de plus profond, de plus certain et de plus incompréhensible chez Paul, c'est son inaptitude au bonheur. D'où cette inquiétude, cette recherche, ce besoin d'être ailleurs." Tour à tour dandy glacé, Bouddha sarcastique, voyageur traqué, homme pressé, mondain désabusé, Morand était un "croyant" du voyage et Rien que la terre répond à cette angoisse :  : "Nous croyons que le voyage, cette fuite à travers l'espace, nous empêchera de sentir la fuite du temps (...) Il ne me reste que la lune ».
Très bel exemplaire, joliment établi par Patrice Goy et titré par Claude Ribal. 

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