Manuscrit autographe signé
14 pages et demi en 15 feuillets (190 x 235 mm) montés sur onglet et reliés en un volume de maroquin rouge, dos à nerfs, titre doré, filets d'encadrement dorés et à froid aux contreplats (reliure signée de Marius Michel).
Manuscrit complet.
Cette farce en un acte, créée au Grand-Guignol le 25 mai 1901, seulement publiée en 1904 dans le recueil Farces et Moralités, n'a jamais été éditée d'une façon autonome. Elle résulte d'un dialogue paru dans L'Écho de Paris dix ans plus tôt (« Les deux amants », 13 octobre 1890) et « constitue une caricature, cocasse autant que cruelle, des risibles conventions du langage amoureux et de la mystificatrice littérature à l'eau de rose qui s'en nourrit ad usum populi et qui véhicule le dangereux mythe de l'amour » (Pierre Michel, in Théâtre complet de Mirbeau, Eurédit, 2003, t. IV, p. 97-100.)
Le manuscrit est écrit à l'encre noire, sans marge, les pages sont numérotées en haut à gauche. C'est très probablement un des premiers jets de l'auteur au vu des ratures et nombreuses variations par rapport à l'édition de Farces et Moralités.
Impeccable provenance : des anciennes collections Octave Mirbeau (I, 1919, n° 834), puis, Sacha Guitry, puis Daniel Sicklès, puis du bâtonnier Jean-Claude Delaunay (Binoche, 2018, n° 96) et enfin d'Emmanuel d'Andrée.
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