Paris, Gallimard, (7 septembre) 1993
1 vol. (145 x 215 mm) de 324 p., [2] et 3 f. Maroquin vert, dos lisse, titre doré, date en pied, tranches dorées sur témoins, doublures et gardes de chèvre velours grises, couvertures et dos conservés, étui bordé (Loutrel-Delaporte).
1 vol. (145 x 215 mm) de 324 p., [2] et 3 f. Maroquin vert, dos lisse, titre doré, date en pied, tranches dorées sur témoins, doublures et gardes de chèvre velours grises, couvertures et dos conservés, étui bordé (Loutrel-Delaporte).
Edition originale.
Un des 50 premiers exemplaires sur vergé de Hollande (n° 22).
Un des 50 premiers exemplaires sur vergé de Hollande (n° 22).
"Les testaments trahis" est un recueil de neuf essais sur l'art ; la littérature et la musique, avec comme thème principal celui de l'art romanesque : l'esprit de l'humour dont il est né, ses liens avec la musique, et ce que Kundera nomme la sagesse existentielle du roman. Entre un éloge critique de Kafka et une renaissance de Stravinsky qui fait palpiter sa magnifique musique, Kundera en appelle à l'art de Rabelais, Rushdie, Stravinsky, Beethoven, Broch, Kafka, Musil, Mann, Hemingway, Faulkner ou Chamoiseau. Le recueil a reçu, en 1996, le prix de la Société des compositeurs américains pour le " meilleur livre écrit sur la musique " ; il constitue, avec L'Art du roman (1986) et Le Rideau (2005), une magnifique trilogie sur les grandes préoccupations esthétiques de l'auteur.
Remarquons - une fois n'est pas coutume - que les grands papiers ont un achevé d'imprimer antérieurs de trois jours aux exemplaires du tirage courant (10 septembre).
Exemplaire parfait, admirablement établi.
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