Paris, Denoël, (30 août) 1949
1 vol. (130 x 210 mm) de 504 p. et [2] f. Demi-maroquin havane à bandes, titre doré, couvertures et dos conservés (reliure de l'époque).
1 vol. (130 x 210 mm) de 504 p. et [2] f. Demi-maroquin havane à bandes, titre doré, couvertures et dos conservés (reliure de l'époque).
Édition originale de la traduction.
Un des 50 premiers exemplaires sur pur fil (n° 7).
Un des 50 premiers exemplaires sur pur fil (n° 7).
Un an après La Volga, c'est encore la France qui a l'honneur d'accueillir le chef-d'oeuvre de Malaparte, aucun éditeur transalpin n'ayant eu l'audace de faire paraître ce « livre monstrueux ». La Peau, grand livre atroce et cruel, est composé de douze récits qui sont une manière de De Profundis de la civilisation occidentale. Témoignage sur la faillite de l'humanisme et les abjections et prostitutions auxquelles mène l'instinct de survie, La Peau fait irrésistiblement penser à Céline et satisfait tous les goûts littéraires, tant l'auteur sait jouer de tous les styles : baroque, grotesque, surréaliste, hyper-réaliste, expressionniste, lyrique, humoristique et noir ! OEuvre d'un caméléon, son cynisme masque le désespoir lucide de celui qui « se bat plus pour l'honneur, pour la liberté, pour la justice, on se bat pour sa peau, pour sa sale peau » : ce constat désabusé prend sa source dans la participation de Malaparte aux combats pour la libération de l'Italie.
De la bibliothèque Mazars, avec ex-libris.
Exemplaire à toutes grandes marges, non rogné.
Exemplaire à toutes grandes marges, non rogné.
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