Célèbre et précieux portrait de de Gaulle, réalisé quelques jours avant le débarquement de Normandie, depuis Alger par sa photographe attitrée Germaine Krull.
[Alger, juin 1944].
Epreuve argentique d’époque (195 x 240 mm), monté sur bristol paille, daté « 1944 » et signé à la mine de plomb sur le carton d’époque (245 x 320 mm).
Tirage original par Germaine Krull, signé.
Célèbre et précieux portrait de de Gaulle, réalisé quelques jours avant le débarquement de Normandie, depuis Alger par la photographe attitrée de l’Ofic, Germaine Krull.
Lors de la visite du général à Alger, début juin 1944, Krull est nouvellement en charge du service photographique de l’Ofic, avec pour mission d’établir les portraits officiels. Elle réalise deux versions du portait de de Gaulle : l’un, de trois quart droite, l’autre en pied, dans un cadrage en plan américain : c’est ce dernier cliché, celui que nous présentons ici, qui sera choisi par de Gaulle pour illustrer le président du gouvernement provisoire, et donc largement diffusé par la suite.
On ne connaît aucun tirage qui soit signé à même la photo : ces tirages originaux, sous le contrôle de Germaine Krull, ont été montés sur un carton bristol de couleur paille, datés sur le montage en bas à gauche et signés par la photographe en bas à droite, à la mine de plomb.
Le général de Gaulle en dédicacera plusieurs dans la deuxième quinzaine de juin 1944.
Il y aura plus tard de multiples retirages, dans différents formats, utilisés par l’Ofic pour la diffusion des portraits officiels. Là aussi, de Gaulle en offrira à ses combattants et amis lors des six derniers mois de l’année ; ces retirages ne sont plus montés sur ce bristol paille caractéristiques du tirage princeps.
Ces photographies « posées » du général de Gaulle par des photographes de renom constituent les seuls témoignages de la sorte avant le débarquement, auxquels on ne pourrait comparer le portrait de Cecil Beaton, réalisé à Londres en juillet 1940, à l’arrivée du général de Gaulle. Les autres photographies faites dans la capitale anglaise pendant les années d’exil sont l’oeuvre de photographes de studios, comme Bertram Park ou Georges Fayer.
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