Tirage unique à 150 exemplaires sur vélin de Rives, avec une suite sur japon (n° 108).
André Pieyre de Mandiargues écrivait au sujet des gravures de ce livre : « L’Anglais décrit dans le château fermé inspira à Hans Bellmer une suite de sept gravures au burin et à la pointe de diamant qui sont parmi les plus belles que l’on sache de lui […]. Presque quinze ans plus tard, en 1967, ces gravures furent publiées avec un texte de Bellmer. Aisément l’on y reconnaîtra divers personnages et diverses scènes de L’Anglais ». (Préface à la première édition N.R.F. de L’Anglais).
Le texte avait précédemment paru en 1944 aux Documents Surréalistes sous le titre « Trois tableaux, Sept dessins, Un texte », accompagné alors de photographies originales d’oeuvres de Bellmer. Les dessins, gravés près de dix ans plus tard, en 1953, étaient quant à eux destinés à l’origine à une édition de L’Anglais décrit dans le château fermé d’André Pieyre de Mandiargues, qui ne verra pas le jour : « Ce projet n’aboutit pas à cause des exigences difficiles de l’artiste et de son retard pour la livraison des cuivres. Pauvert céda ensuite les cuivres à Georges Visat. » (Dutel)
L’ensemble sera alors réuni pour cette présente édition, qui s’inscrit dans la lignée des travaux effectué sur les textes de Georges Bataille, Pauline Réage ou Sade : anatomiques, érotiques et subversifs.