Exemplaire numéroté du premier mille (n° 527).
Prix Goncourt 1910. Ce recueil de contes animaliers imposa Louis Pergaud, instituteur franc-comtois, comme l’un des grands écrivains de la nature. Dans la lignée des Histoires naturelles de Jules Renard ou des romans de Kipling, Pergaud décrit avec une précision sensible les destins de la faune des campagnes en leur prêtant des émotions et des conflits presque humains.
Outre les 5 000 francs du prix Goncourt, non négligeables pour ce provincial fraîchement installé dans la capitale, la couronne du Goncourt fut une reconnaissance éclatante pour le jeune écrivain de vingt-huit ans, qui poursuivit l’année suivante avec La Guerre des boutons.
Tombé au front en 1915, Louis Pergaud est porté disparu à Marchéville. Ce destin tragique ajouta une aura particulière à son oeuvre brève, marquée par la tendresse et la cruauté du monde animal et rural.