Un des 15 exemplaires réimposés sur vergé Montval - tirage de tête après 6 exemplaires sur japon nacré (n° 1).
Irène Némirovsky est quasi inconnue quand elle publie David Golder en 1929. Elle a déjà publié, sous pseudonyme et en revue, plusieurs nouvelles depuis 1921, mais rien qui pût la faire connaître et encore moins reconnaître. La publication de David Golder chez Grasset change son statut, l’éditeur insistant sur le jeune âge de la romancière (vingt-sept ans), ses origines russes, la réception anonyme du manuscrit, Némirovsky l’ayant envoyé par la poste et ayant dû être recherchée pour identification.
Le roman obtient immédiatement d’excellentes recensions dans de nombreux journaux et d’autres articles, plus réticents devant la noirceur et une certaine vulgarité du livre, contribuent néanmoins à son succès par le parfum de scandale qui l’entoure aussitôt.
Très bel exemplaire, tel que paru.