Le premier livre publié d'Antoine de Saint Exupéry.
Tirage à 806 exemplaires : un des dix-sept hors commerce, lettrés a à q, sur vélin pur fil Lafuma Navarre (exemplaire b).
Envoi signé : « Pour monsieur Jean Schlumberger. En hommage respectueux. Antoine de Saint-Exupéry. »
Edition originale.
Le premier livre publié d’Antoine de Saint Exupéry.
Tirage à 806 exemplaires : un des dix-sept hors commerce, lettrés a à q, sur vélin pur fil Lafuma Navarre (exemplaire b).
Envoi signé : « Pour monsieur Jean Schlumberger. En hommage respectueux. Antoine de Saint-Exupéry. »
C’est vers 1925 que Saint-Exupéry rencontre, dans le salon parisien de sa cousine Yvonne de Lestrange, la fine fleur des Editions Gallimard : Gaston Gallimard, André Gide et Jean Schlumberger. Ces rencontres vont jouer un rôle fondamental dans l’entrée en littérature de Saint-Exupéry.
Avant de tenter l’aventure de l’Aéropostale en Amérique du Sud, Antoine de Saint-Exupéry fut envoyé à l’école de navigation aérienne de Brest pour un cours de perfectionnement. C’est à cette adresse qu’arrivèrent les premières épreuves de son livre dont il lira des passages à son cousin Honoré Estiennes d’Orves, son futur lecteur attitré. Publié grâce à André Gide, préfacé par André Beucler qui soutenait le premier l’idée que « Saint-Exupéry n’est pas un écrivain », idée reprise et développée par André Malraux : Saint-Exupéry n’est pas un écrivain en chambre et « il ne veut rien écrire que sa vie ne garantisse ou qu’il n’ait eu l’occasion de vérifier à ses dépens. C’est en quoi l’univers proprement littéraire lui demeure suspect pour autant qu’il trompe le lecteur en le transportant dans un monde facile et fallacieux. Saint-Exupéry reste l’un de ces hommes contraints à l’exactitude, pour qui l’imagination peut bien s’ajouter à la réalité, mais non pas en tenir lieu (…). «
Bel exemplaire de belle provenance.
Provenance : bibliothèque Jacques Bredèche (ex-libris) ; Librairie Camille Sourget (catalogue 3, 2008, n° 54) ; Michel Demont (ex-libris).