L'édition comporte trois pièces inédites inspirées par la Guerre d'Espagne.
Envoi signé : « à André Frénaud qui contredit par des mots délivrés les plus ordinaires tyrannies, son vieil ami, Paul Éluard ».
André Frénaud a conservé dans l’exemplaire une invitation qui lui avait été adressée en décembre 1943 pour l’exposition organisée chez Louis Carré consacrée à Oscar Dominguez.
C’est Paul Éluard qui rédige la présentation du catalogue de l’exposition consacré à Dominguez, lequel, » ouvre au surréalisme de nouvelles fenêtres ». Elle se tient du 1er au 14 décembre 1943 et c’est la première exposition du peintre à Paris ; Éluard y achètera l’un des tableaux présentés : La couturière. Il l’utilisera en 1948 pour illustrer Voir, une publication imprimée à Genève conçue peu après la mort de Nusch, en sa mémoire et en hommage à ses amis. Le poème qui lui sera alors consacré est imprimé en regard de la toile de son ami, lequel sera exclu du mouvement surréaliste en 1945 pour son soutien à la position politique de Paul Éluard. Il sera également écarté de l’exposition surréaliste présentée par Breton, à son retour des Etats-Unis en 1947. Paul Éluard, en protestation, soutiendra aussitôt Dominguez en lui offrant l’opportunité de donner la première édition illustrée de Poésie et vérité 1942 (cf. 67) : elle sera publiée en novembre 1947.
Aucun exemplaire ne sera envoyé à André Breton.