Paris, Gallimard, (12 novembre) 1970
1 vol. (150 x 220 mm) de 225 p. et [3] f. Broché, non coupé.
1 vol. (150 x 220 mm) de 225 p. et [3] f. Broché, non coupé.
Édition originale de la traduction française.
Un des 26 exemplaires sur vélin pur fil (n° 2), seul papier.
Un des 26 exemplaires sur vélin pur fil (n° 2), seul papier.
On n'associe guère Milan Kundera, romancier et essayiste - pour l'essentiel sur le roman ou en lien avec lui -, au genre de la nouvelle. Si Risibles Amours semble faire ainsi exception dans l'oeuvre, il est bel et bien fondateur de l'immense oeuvre à venir. C'est d'abord son premier ouvrage entrepris : « Jusqu'à l'âge de trente ans, j'ai écrit plusieurs choses : de la musique, surtout, mais aussi de la poésie et même une pièce de théâtre. Je travaillais dans plusieurs directions différentes - cherchant ma voix, mon style et me cherchant moi-même. Avec le premier récit de Risibles amours (je l'ai écrit en 1959), j'ai eu la certitude de « m'être trouvé ». Point de départ après cette première nouvelle, six autres suivront, soit avant, pendant et après la rédaction de La Plaisanterie, publié en 1968.
Le recueil paraît deux ans plus tard, avec une traduction de François Kérel, qui sera revue par l'auteur pour l'édition de 1986. Kundera y tenait tout particulièrement, tant l'oeuvre lui semble d'importance, « point de départ de toute l'entreprise romanesque de Milan Kundera » selon François Ricard (qui s'occupera des préfaces de l'oeuvre et du volume Pléiade), qui aborde les grands thèmes propres à Kundera : l'amour et la fidélité, l'identité, l'être et le paraître, pour lesquels l'auteur veut jeter un regard « lucide et désabusé » sur la société, comme il le précisera dans Les Testaments trahis.
Bel exemplaire broché, entièrement non coupé.
Très légère insolation du dos - seul défaut.
Très légère insolation du dos - seul défaut.
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