Paris, La Connaissance, "les bijoux typographiques", n°2, [octobre] 1924. 
1 vol. (130 x 170 mm) de [6], 7-39 et [1] p.  Demi-maroquin anthracite, plats de tabis gris perle avec filet doré en encadrement, dos lisse avec auteur et titre dorés en long, tête dorée, cadre intérieur de maroquin anthracite orné d'un filet doré, doublures et gardes de tabis gris perle, couvertures et dos conservés, chemise, étui (P. L. Martin-1957).
Édition originale.
Tirage unique à 150 exemplaires numérotés sur papier de Rives (n° 7).
Envoi signé : « Sur cette vilaine lèpre je jette mon manteau, cher Gérard. M. J. »
Petit bijou typographique, réalisé par Pierre Dykmans ; chaque page est imprimée en noir sur fond de décor vert figurant du papier peint fleuri avec des objets religieux.
Ce charmant et rare ouvrage est la deuxième publication de Marcel Jouhandeau, après La Jeunesse de Théophile (1921), et sa première nouvelle. Elle est éditée par René-Louis Doyon, qui, après une carrière de libraire commencée chez Eugène Figuière, ouvre sa librairie en 1917 à l'enseigne de La Connaissance, titre qu'il reprit pour la maison d'édition qu'il fonda en 1918 et pour la revue qu'il créa en 1920. Outre cette première nouvelle de Marcel Jouhandeau, il publia les premiers textes d'un jeune homme de Bondy, qui fut son premier employé de librairie, après avoir été son principal pourvoyeur en éditions rares chinées chez les bouquinistes, puis un collaborateur régulier de la revue, dès 1920 : André Malraux. C'est dans les murs de la librairie, située près de la place des Vosges, que Malraux rencontra Max Jacob, en 1921. Ce dernier le présenta au marchand de tableaux Kanhweiler, qui l'engagea comme éditeur à la Galerie Simon. Robert Denoël racheta le fond de la librairie et de la maison d'édition en 1937. 
Fine et précoce reliure de Pierre-Lucien Martin, datée de 1957.
Talvart et Place, X, 180.
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