Les Physiciens
Lausanne, André et Pierre Gonin, s.d. [1969]
En feuille, sous cartonnage rigide et emboîtage en parchemin et toile par Roger Veihl.
En feuille, sous cartonnage rigide et emboîtage en parchemin et toile par Roger Veihl.
Edition originale.
Un des 95 exemplaires sur Auvergne signés par l'artiste, l'auteur et les éditeurs (n°30).
Avec les 12 eaux-fortes originales d'Erni (un portrait de l'auteur et 11 hors-texte en noir, tous compris dans la pagination).
Un des 95 exemplaires sur Auvergne signés par l'artiste, l'auteur et les éditeurs (n°30).
Avec les 12 eaux-fortes originales d'Erni (un portrait de l'auteur et 11 hors-texte en noir, tous compris dans la pagination).
On connaît mal Dürrenmatt. C'est pourtant un écrivain de l'absurde, proche de Beckett, Ionesco ou Jarry, même s'il se reconnaissait davantage dans l'étiquette de « burlesque ». Dans ces « Physiciens » qu'il nomme « farce apocalyptique », il aborde avec l'humour du désespoir la grande question de l'avenir de l'humanité livrée aux élucubrations des professeurs Nimbus et autres Tournesol de l'atome.
Voici l'histoire : trois physiciens sont enfermés dans un asile de fous, plus ou moins à l'écart des autres malades en raison de leur dangerosité. Ils se prennent pour Newton, Einstein et Möbius [1790-1868], mathématicien inventeur du ruban du même nom, qui, dans la pièce, reçoit ses ordres directement du roi Salomon. Mais il arrive à Newton de se prendre pour Einstein... En réalité, ces trois hommes ne sont pas fous. "Les Physiciens" interroge la place de la science et la responsabilité des savants quant à l'utilisation de leurs découvertes. C'est la pièce de Dürrenmatt la plus connue à travers le monde.
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