Paris: Librairie Paul Ollendorff, 1899
1 vol. (125 x 190 mm) 1 f., [3] f., , 246 p. et [1]. Demi-maroquin marine, dos à nerfs, date en pied, tête dorée, non rogné, couverture et dos conservés (reliure de l'époque).
1 vol. (125 x 190 mm) 1 f., [3] f., , 246 p. et [1]. Demi-maroquin marine, dos à nerfs, date en pied, tête dorée, non rogné, couverture et dos conservés (reliure de l'époque).
Édition originale.
Un des 30 premiers exemplaires sur hollande (n° 13).
Un des 30 premiers exemplaires sur hollande (n° 13).
C'est en 1894 que les directeurs du Palais-Royal commandent à Feydeau une nouvelle pièce : ce sera Un fil à la patte, sommet de la « Folie Feydeau ». L'histoire est simple : Bois-d'Enghien ne peut avouer à sa maîtresse Lucette, chanteuse de café-concert, qu'il épouse une jeune héritière, Viviane Duverger. Le Général Irrigua, fou amoureux de la divette, entre dans une colère noire lorsqu'il apprend que Lucette a un amant, et veut à tout prix le tuer. Bois d'Enghien lui fait alors croire que Bouzin, clerc de notaire et compositeur raté, est l'amant recherché, et parvient à déjouer une cascade d'événements et de quiproquos qui pourraient dévoiler son projet. Mais la future belle-mère de Bois d'Enghien demande à Lucette de venir chanter à la fête qu'elle organise pour le mariage de sa fille. Tout le monde s'y retrouve... La mécanique implacable du drame se met en marche avec une pléiade de personnages cocasses et décalés.
Avec Un fil à la patte, Feydeau s'inscrit dans la tradition du vaudeville, genre ancien, hybride et réputé mineur, qu'il amplifie grandement, usant des procédés traditionnels d'un théâtre en bout de course pour les mettre à l'épreuve et en faire un chef-d'oeuvre de loufoquerie : le comique est à son comble.
Provenance : Marcel Silvain - Jacques Crépineau, avec ex-libris.
28029
