Les Jeux sauvages

[Prix Goncourt], Paul Colin

Les Jeux sauvages

Paris, Gallimard, (21 septembre) 1950.
1 vol. (145 x 210 mm) de 350 pp. et [1] f. Broché, non coupé.


Un des 10 premiers exemplaires sur hollande
, réservé aux membres du jury Goncourt : celui, nominatif,  de Gérard Bauër.

Dans les semaines qui suivirent la proclamation du lauréat, une rumeur se répandit dans Paris, assurant que le Goncourt était un retentissant échec commercial. Or, si les jurés tiennent leur aura du pouvoir de faire le bonheur des libraires, d’un éditeur, d’un distributeur, d’un écrivain et, parfois, des lecteurs, on sait également que rien n’est triste comme un best-seller qui ne se vend pas. Le méchant bruit prit des proportions si préjudiciables à la vente du livre que Gaston Ier, seigneur de l’édition, prit le taureau par les cornes. Il manda plusieurs huissiers de justice et leur fit constater le nombre d’exemplaires imprimés chez Brodard et Taupin, Grevin et à l’Imprimerie moderne. Et le 9 février 1951, il réserva deux pages dans la Bibliographie de la France, organe de la profession : sur l’une, il publia l’intégralité de leurs constats, et sur l’autre, il fit inscrire en gros caractères : “122 500 exemplaires, tirage justifié par huissier”. Mais, de même que souffler n’est pas jouer, “imprimé” n’est pas “vendu”. Qu’importe : le lendemain, la rumeur était morte.” (Pierre Assouline, in Le Monde des livres, 28 août 2008).

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