Le Père Goriot

Honoré de Balzac

Le Père Goriot

Paris, Werdet et Spachmann, 1835.
2 vol. (120 x 205 mm) de [4] f. (titre de la série, titre, faux-titre), 352 p. et [1] f. (table) ; [2] f. (titre de la série, titre), 374 p. et [1] f. (table). Demi-veau blond, tranches marbrées, dos lisses ornés de filets dorés et de fleurons, titres dorés (reliure de l’époque, dos modernes à l’imitation). 


Édition originale.
Tirage de première émission (avant l’ajout de la préface). 

Joint un billet autographe signé (205 x 130 mm) : 

« Le manuscrit sera remis sous dix jours. Balzac ». 

Balzac commence son œuvre à Saché en septembre 1834, et c’est quelques mois plus tard que les premières livraisons (quatre, au total) paraissent dans la Revue de Paris (14 et 28 décembre 1834, 18 janvier et 1er février 1835). 

Le volume de l’édition originale sort début mars (elle est citée dans la Bibliographie de la France « pour paraître le lundi 2 mars [1835] », dans un tirage à mille deux cents exemplaires. L’accueil est à la hauteur de l’œuvre : le succès populaire est immédiat et bientôt le plus grand de Balzac. Une préface, datée « Paris, mars 1835 », paraît dans la livraison du dimanche 8 mars, qui suit donc la publication en volume. En l’absence de l’imprimatur de Balzac, souffrant, les volumes sont publiés et diffusés sans que la préface soit imprimée à temps pour les 1 200 exemplaires originaux. On peut néanmoins la trouver encartée dans certains exemplaires de ce premier tirage ; les signatures des cahiers sont lettrées pour la préface, issue de la revue, alors que celles du volume sont en chiffre. 

Le Père Goriot fait partie des « Scènes de la vie privée » de la Comédie humaine jetant les bases d’un véritable édifice et d’une construction littéraire unique en son genre. « Ce roman qui coïncide avec la première application systématique du procédé des personnages reparaissant constitue bien en quelque sorte l’acte de naissance de La Comédie humaine. Mais s’il fournit un repère commode, un moment privilégié dans la carrière et dans l’aventure intellectuelle du romancier, un des plus hauts sommets de son oeuvre, il n’en demeure pas moins un roman qui peut, et doit, être lu pour lui-même, et pas seulement comme ‘drame’ de la paternité. » (Stéphane Vachon).

Le roman est co-édité par Jakob-Friedrich Spachmann, relieur originaire du Wurtemberg établi rue Coquenard [rue Lamartine], par ailleurs relieur attitré de Balzac. 

Les dos ont été habilement refaits, à l’identique. Rousseurs éparses. 

Carteret I, 79 ; Lhermitte 52 ; Clouzot 14 ; Vicaire I, 199-200.

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