Une mort très douce

Simone de Beauvoir

Une mort très douce

Paris, Gallimard, (septembre) 1964

1 vol. (125 x 195 mm) de 163 p. et [2] f. Veau violet légèrement poncé, dos lisse, titre à l’oeser bleu, décor mosaïqué en relief sur les pats, tranches dorées sur témoins, doublures et gardes velours bleu, couvertures et dos conservés, chemise et étui bordés (reliure signée de Honnelaître, 1990).

Édition originale.

Un des 40 premiers exemplaires sur hollande (n° 9).

Sartre tenait Une mort très douce pour le meilleur ouvrage écrit par Simone de Beauvoir : le récit autobiographique (tout autant qu’universel) d’une fille au chevet de sa mère, « un pauvre corps supplicié ». L’occasion, en un poignant témoignage, de s’interroger sur l’acharnement thérapeutique, l’euthanasie et les derniers instants « d’une aventure commune pour tous, que, pourtant, chacun vit seul ». 

A 68 ans, Françoise, la mère de Beauvoir, se casse le col du fémur. Auscultée par un médecin, celui-ci diagnostique un cancer de l’intestin et décide, malgré le caractère incurable de la pathologie, de l’opérer. S’ensuivent alors pour elle quatre semaines de soins et de souffrances. A son chevet, Simone assiste à l’agonie, non plus de sa mère, « mais d’un pauvre corps supplicié ». Aussi, est-ce pour elle l’occasion, en un poignant témoignage, de s’interroger sur le vain acharnement thérapeutique, l’euthanasie et les derniers instants « d’une aventure commune pour tous, que, pourtant, chacun vit seul ». En filigrane, apparaissent également les thèmes du corps malade, de la douleur, ainsi que la relation patient / médecin.

Délicate et rare reliure en veau de Claude Honnelaître. 

De la bibliothèque Robert Moureau (ex-libris).

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