Trois Églises et Trois Primitifs

J.-K. Huysmans

Trois Églises et Trois Primitifs

Paris, Librairie Plon, 1908.

1 vol.  (115 x 180 mm) de 2., [2] f., 286 p., [4] et 1 f. Demi-maroquin havane à coins, filets dorés, dos à nerfs, tête dorée, cdate en pied, couverture et dos conservés (R. Aussourd). 

Édition originale. 

Un des 10 premiers exemplaires sur papier de Chine, nominatif pour Léon Leclaire (n° 1).

La vocation littéraire de Huysmans est née de ses fréquentations des musées ; sa première chronique d’art, « Les Paysagistes contemporains », fut rédigée à la suite de sa visite de l’exposition universelle de 1867. 

En marge de ses romans, l’auteur constituera donc au cours de sa vie une œuvre de critique picturale très vaste dont le champ d’investigation va des Primitifs à l’Art moderne. Le thème des Primitifs qui l’occupa surtout vers la fin de sa vie, apparaît dans trois textes réunis ici en volume. 

Ce recueil paru en 1905 est le dernier texte critique et sans doute le plus intéressant parce que Huysans a pris ses distances avec les impératifs du genre, en laissant libre cours à son interprétation personnelle. Sa méthode, celle selon lui d’un bon critique d’art, il la découvrira dans une préface écrite pour l’abbé Broussolle, « La Jeunesse du Pérugin » : « Pour moi, la seule critique d’art qui mérite qu’on l’adule doit se comprendre de la sorte : il faut résumer la biographie du peintre et les origines de son art […] puis définir son talent […] surtout décrire le tableau de telle façon que celui qui en lit la traduction écrite, le voit […]. Ce résultat peut donc être atteint si celui qui entreprend ce travail est à la fois un commissaire-priseur et un savant, et avant tout un artiste. »

Bel et précieux exemplaire sur Chine, le premier d’entre eux.
Rare sur ce papier.

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