Paris, Albin Michel, (décembre) 2024.
1 vol. (150 x 220 mm) 293 p., 1 et [4] f. Broché, non coupé.
Édition originale.
Un des 90 premiers exemplaires sur vergé Conquéror (n° XVII).
Quignard quitte, peut-être pour un temps, sa série de Dernier royaume, son éloge de l’ombre, du fragment, de la musique et du silence, pour revenir au roman. Un retour à une narration continue, à des personnages et une histoire. Qui débute par un conte merveilleux : une femme, en allant enterrer son chat bien-aimé sous un chèvrefeuille au fond de son jardin, découvre une boîte pleine de bracelets et de pièces d’or. « Elle avait perdu un chat qu’elle aimait et qui, en s’en allant, lui laisse un trésor. » Sa vie en est changée. Matériellement d’abord, puis philosophiquement ensuite : la question de la mémoire surgit alors, « qui relie directement aux mythes, aux sirènes, au fond des âges, à ce “jadis” qu’explorent tous les textes de Quignard, catégorie temporelle qui réunit le contemporain, l’origine du monde et les fantômes de l’histoire » (Le Monde des livres, janvier 2025).