Titres et pains perdus

[Romain Gary et Jean Seberg], Pierre Alechinsky

Titres et pains perdus

Paris, Denoël, (février) 1965. 
1 vol. (190 x 175 mm) non paginé. Cartonnage éditeur illustré, chemise et étui. 

 

Édition originale. 

Envoi signé : « A J. S. & G. ces brimborions qui tombent maintenant hors la vue, avec amitié. 11.II .66. Alechinsky ».

De la bibliothèque de Romain Gary et Jean Seberg. 

C’est de 1944 à 1948 que Pierre Alechinsky étudie l’illustration du livre, la typographie, les techniques de l’imprimerie et la photographie à l’École nationale supérieure d’Architecture et des Arts visuels de La Cambre à Bruxelles. C’est pendant cette période qu’il découvre l’oeuvre d’Henri Michaux, de Jean Dubuffet et des surréalistes, avant, 15 ans plus tard et un séjour révélateur aux Etats-Unis, de découvrir la peinture acrylique à laquelle Walasse Ting l’initie. 

Titres et pains perdus est son premier ouvrage publié, où il mêle photographies, collages, textes et illustrations. L’ouvrage contient également des photographies de Suzy Embo et des reproductions d’oeuvres de René Bertholo. Il le publie au début de l’année 1965 ; à sa suite, André Breton – un an avant sa mort – l’invite à participer à la 21e Exposition internationale du Surréalisme, L’Écart Absolu. 

Une première monographie suivra l’année suivante, Le tout venant, puis ses premiers livres illustrés suivront en 1967 et 1968 : L’Espace d’un doute, avec Jean-Jacques Levêque, chez PAB, puis Le Bleu des fonds, aux Éditions Le Soleil Noir, avec Joyce Mansour, en 1968. 

« J’ai toujours accordé une grande importance aux titres, à la fois pour mes peintures et pour mes livres. D’ailleurs, le mot ‘titre’ revient par trois fois dans mes livres : il y a eu d’abord Titres et pains perdus, qui porte un sous-titre à ne pas minimiser : Notes sur les disparitions, les pertes de sens, les difficultés de transmission, les oublis, les manques et les persistances inutiles. » (Le Carnet et les Instants, n° 205, 2020). 

Belle provenance que celle du couple Gary – Seberg. L’actrice d’À bout de souffle avait épousé deux ans auparavant, le 16 octobre 1963, l’auteur de La Promesse de l’aube dans un petit village corse, Sarrola – en toute discrétion, après un vol affrété depuis Paris par… les services secrets ! Le couple résidera ensuite à Paris, rue du Bac. 

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