[S.l., 1962].
1 tirage d’époque (240 x 175 mm) noir et blanc, tampon d’agence (illisible) au dos.

Antoine Blondin lors de sa couverture du Tour de France cycliste 1962, qui verra Jacques Anquetil être couronné pour la troisième fois.

Quand, après l’étape, on demandait à ce dernier comment s’était passée la journée, il répondait souvent : « Je n’en sais fichtre rien. Demandez plutôt à Antoine Blondin. Moi je pédalais… ».

L’une des plus fameuses histoires d’Antoine Blondin sur ce Tour ? Assurément celle-ci : la rédaction du journal de Blondin, L’Équipe, loge à l’hôtel de direction et partage le même repas. Le menu est invariable. Entrées, poisson, viande, fromage et dessert. Cette année-là, le plat de viande est toujours du perdreau. Le cinquième jour, Blondin s’adresse à Jacques Goddet, le patron du Tour : « Si le perdreau doit nous suivre jusqu’à Paris, autant lui donner tout de suite un dossard ». En fait, Claudy Levitan, la fille de Felix Levitan, adjoint de Goddet et directeur de la Société du Tour de France pour la première année, avait par erreur envoyé le même menu à tous les hôteliers du Tour !

Ce Tour de France 1962 s’élance de la majestueuse place Stanislas de Nancy dans un décor insolite : « Les drapeaux nationaux qui flottaient un peu partout semblaient déplacés dans cet affrontement de nouilles et de spiritueux, de bons pinards et d’appareils électroménagers, d’apéros et de machines à café ».

En effet, et c’est la grande nouveauté de l’épreuve, les organisateurs ont choisi d’aban­donner les équipes nationales au profit d’une formule par équipes de marques.

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