Paris, André Coq, (septembre) 1921.
1 vol. (185 x 195 mm) de 130 p., 1 et [1] f. + 2 vol. de suite (125 x 190 mm). Broché, non coupé, à toutes grandes marges.
Édition originale.
Un frontispice et trois vignettes de Daragnès, gravés sur bois par Hoffmann.
Un des 30 exemplaires sur japon avec la suite des bois signés par l’artiste, justifié et enrichi d’un envoi de l’éditeur à Édouard Champion.
Il est exceptionnellement enrichi d’une suite supplémentaire sur chine.
Cette nouvelle est inspirée de l’histoire d’une mystique et religieuse italienne, Benedetta Carlini, qui vécu au XVIIe siècle. Cette « chronique italienne » inachevée est accidentellement testamentaire : c’est la dernière oeuvre à laquelle Stendhal ait travaillé, quand la mort est venue le faucher par surprise sur un trottoir parisien, le 22 mars 1842. Exhumé par le grand stendhalien Henry Debraye en 1920, le texte fut établi d’après les différentes notes de travail et des deux manuscrits qui se trouvent à la Bibliothèque municipale de Grenoble, car Stendhal en avait tenté une première rédaction en avril 1839, au sortir immédiat de L’Abbesse de Castro et de La Chartreuse de Parme. Une autre version fut dictée à un copiste et corrigée en mars 1842, pour d’ultimes corrections.
Bourdenet, « Topo-esthétique de Suora Scolastica », Revue Stendhal [En ligne], 2024 ; Berthier, Stendhal, O.C., III, p. 1107-1171.