(She) ELLE
Henry Rider Haggard

(She) ELLE

Paris, L’Édition française illustrée, (février) 1920.
1 vol. (140 x 200 mm) de 280 p. et 1 f. Broché, à toutes marges, sous étui papier à décor.

 

Édition originale de la traduction par G. Labouchère. Avec une lettre-préface de Pierre Benoit.
Frontispice et vignette de couverture par Quint.

Un des 40 premiers exemplaires sur hollande (n° 30).

Premier d’une trilogie nommée Ayesha, du nom de la reine blanche d’une tribu d’Afrique centrale, Elle constitue, avec Les Mines du roi Salomon, le chef-d’oeuvre d’Henry Rider Haggard.

L’année de sa parution, fort de son succès, l’auteur abandonnera son métier d’avocat pour se consacrer à la littérature. Il voyage alors sur presque tous les continents, publiant une quantité de romans d’aventure inégalée à cette époque et devient un proche ami de Rudyard Kipling, à qui il avouera en 1912 qu’il lui avait fallu six semaines pour écrire son roman. L’idée de base était toute simple : celle « d’une femme qui a découvert le secret de la longévité ».

She, (Elle-qui-doit-être-obéie), raconte le voyage en Afrique d’un professeur de Cambridge, Horace Holly, et de son fils adoptif, Léo. Ils y rencontrent la reine Ayesha, qui s’est rendue immortelle en se baignant dans une colonne de feu qui est la source de vie. D’une beauté exceptionnelle, elle incarne la femmes toute-puissante, source de désir autant que d’effroi. Les voyageurs vont découvrir qu’Ayesha attend depuis deux mille ans la réincarnation de son amant Kallikrates, qu’elle a tué au cours d’une crise de jalousie : la reine croit voir en Léo la réincarnation de cet amant éconduit.

Le roman connaîtra un immense succès ; Ayesha sera plusieurs fois citée par Sigmund Freud dans L’Interprétation des rêves et donnée par Carl Gustav Jung comme l’archétype féminin par excellence. Avec 83 millions d’exemplaires vendus en 44 langues, c’est un ouvrage important de la littérature de langue anglaise, adapté dix fois au cinéma, dont sept du vivant de l’auteur (mort en 1925). La première adaptation, dès 1899, est l’oeuvre de George Méliès. Ursula Andress donnera une composition dit-on inoubliable de la reine Ayesha dans la version de Robert Dray, en 1965.

Bel exemplaire, tel que paru.

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