Qui donne aux pauvres prête à Dieu

Victor Hugo

Qui donne aux pauvres prête à Dieu

[1850]. 

2 lignes à l’encre noire sur 1 feuillet (160 x 90 mm) papier bleu, encadré (295 x 225 mm). 

Célèbre vers de Victor Hugo, extrait de son recueil de poèmes Les Voix Intérieures (1837 – section V | Dieu est toujours là. II).

A sa parution, Victor Hugo est sans égal au rang des poètes. Un nouveau groupe s’était formé autour de lui et, autour, une ferveur et un succès populaire sans égal dans le siècle. L’homme en est touché, et fait ajouter une préface : « Si l’homme a sa voix, si la nature a la sienne, les événements ont aussi la leur. L’auteur a toujours pensé que la mission du poète était de fondre dans un même groupe de chants cette triple parole qui renferme un triple enseignement, car la première s’adresse plus particulièrement au coeur, la seconde à l’âme, la troisième à l’esprit ». 

En 1837, Victor Hugo, alors sans égal parmi les poètes, publie Les Voix intérieures. Un nouveau groupe s’était formé autour de lui et, accompagné d’une ferveur et d’un succès populaire exceptionnel dans le siècle. L’homme en est touché, et fait ajouter une préface : « Si l’homme a sa voix, si la nature a la sienne, les événements ont aussi la leur. L’auteur a toujours pensé que la mission du poète était de fondre dans un même groupe de chants cette triple parole qui renferme un triple enseignement, car la première s’adresse plus particulièrement au coeur, la seconde à l’âme, la troisième à l’esprit ». 

Heureux ceux que mon zèle enflamme ! 

Qui donne aux pauvres prête à Dieu. 

Le bien qu’on fait parfume l’âme ; 

On s’en souvient toujours un peu ! 

Le soir, au seuil de sa demeure, 

Heureux celui qui sait encor 

Ramasser un enfant qui pleure 

Comme un avare un sequin d’or. 

Ce vers s’inspire d’une citation du livre des Proverbes (Pr 19,17) : « Celui qui a pitié du pauvre prête à l’Eternel, Qui lui rendra selon son œuvre ». 

Le musée Victor Hugo possède plusieurs recopies – une signée, l’autre pas – de ce vers, mais elles sont tardives (vers 1870), sur papier blanc. 

Ce vers, nettement plus élaboré graphiquement, est ici inscrit sur l’habituel papier bleu que Victor Hugo utilisait dans les années 1840-1850. 

La large écriture et signature donne à cette version une force tout à fait singulière, dont on ne connaît pas d’équivalent. 

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