Paris, Grasset, (15 avril) 1935.
1 vol. (120 x 190 mm) de 493 p. et [1] f. Demi-maroquin bordeaux à coins, dos à nerfs ornés de caissons dorés, titre doré, date en pied, tête dorée, couvertures et dos conservés, étui bordé (reliure signée de P.-L. Martin).
Édition originale.
Un des 9 premiers exemplaires sur chine (n° 3).
Après les premiers succès de la Trilogie de Pan (Colline, Un de Baumugnes et Regain) et de l’épopée du Chant du monde, Giono travaille à un roman de plus grande ampleur depuis février 1934, dont le titre renvoie à la cantate de Bach ; il l’achevera en début d’année suivante, « ivre d’une ivresse que je n’ai jamais connue, que rien ne peut approcher ni remplacer » (lettre à Roger Dabit, janvier 1935). Dédié à son épouse – « À Elise, dont la pureté m’aide à vivre » – Giono situe son roman non loin de la montagne de Lure, où il découvrira quelques mois plus tard un lieu qui marquera durablement sa vie et son oeuvre : le hameau du Contadour, près de Banon.
Très bel exemplaire.
Des bibliothèques José David et Marcel de Merre (Sotheby’s, 2007, n° 362).