Que ma joie demeure
Jean Giono

Que ma joie demeure

Paris, Grasset, (15 février) 1936.
1 vol. (120 x 190 mm) de 493 p. et [1] f. Broché.

 

Envoi signé : « à Maurice Genevoix avec ma bonne amitié et ma vive estime, en souvenir de Manosque, Jean Giono ».

Exceptionnel exemplaire dédicacé à Maurice Genevoix, compagnon de lettre et de paysage, témoin fraternel d’une France rurale et profonde. Dans Regain, Giono clôt sa trilogie de Pan (après Colline et Un de Baumugnes) par un chant solaire dédié à la renaissance du monde, tandis que Genevoix, marqué par la guerre, déploie une prose plus grave mais non moins fraternelle envers la nature et les hommes simples. Dans ces mêmes années, Genevoix publie sa propre trilogie – Marcheloup, Bernard, Tête baissée – réunie sous le titre Un homme et sa vie. Ces trois romans forment un cycle qui suit le parcours d’un homme simple confronté aux drames intimes, aux choix moraux et au silence des campagnes françaises.

Deux visions parallèles : si Giono exalte la terre comme principe de renaissance, Genevoix s’attache à la constance humaine, au courage sans éclat, à la fidélité aux siens. Leur dialogue implicite se noue ici dans cette dédicace chaleureuse, ancrée « en souvenir de Manosque », terre d’élection de Giono, et point de rencontre littéraire. Giono situe son roman non loin de là, vers la montagne de Lure, où il découvrira quelques mois plus tard un lieu qui marquera durablement sa vie et son oeuvre : le hameau du Contadour, près de Banon, à un trentaine de kilomètres de Manosque.

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