Paris, Mercure de France, 1903 et 1911.
2 vol. (120 x 180 mm) de 308 et 329 p. Demi-maroquin marine à coins, dos à nerfs, titre doré, date en pied, tête dorée, couvertures et dos conservés, sous étui commun (reliure signée de Devauchelle).
Éditions originales.
Un des 5 et 19 premiers exemplaires sur hollande (n° I et 8).
Avec un petit billet autographe d’André Gide dont manque le début du texte : « volume de Prétextes (article Normandie et Languedoc, et en plus d’un autre passage) – J’ai fait à Paris mes premières études, mais pour des raisons de santé ai dû les interrompre très souvent (en particulier de 14 à 17 ans où j’ai dû ne rien faire que vivre). Encore aujourd’hui il m’est impossible de compter sur mes forces. »
De son enfance, André Gide garda l’habitude et le goût de la lecture partagée ; adolescent, il annotait les livres de sa cousine Madeleine en véritable conseiller littéraire et lisait à voix haute devant l’auditoire familial. En 1903, le critique qu’il était devenu décide de rassembler en volume nombre de ses chroniques parues dans divers journaux ou revues. Prétextes, son premier recueil, sera suivi en 1911 de Nouveaux prétextes. L’originalité de ces compilations tient dans leur agencement qui met en exergue les textes les plus personnels de Gide.
Deux recueils d’importance pour les écrits de jeunesse d’André Gide.
Ils sont imprimés à un nombre très restreint en grand papier : 5 et 19 exemplaires.
Dos légèrement insolés, sinon beaux exemplaires.
30006