Peintures 1962 – 1963 | Envoi en couleurs signé

Pablo Picasso

Peintures 1962 – 1963 | Envoi en couleurs signé

Paris, Galerie Louise Leiris, (4 janvier) 1964.

1 vol. (165 x 165 mm) de 62 p. et [4] f. Broché, sous couverture illustrée par Picasso.

 

Édition originale.
Préface de Michel Leiris. Avec 62 reproductions dont 6 en couleurs.

 

Exemplaire offert, avec une grande dédicace aux crayons de couleurs : : « Pour mon ami Frua, son ami Picasso. Mougins, A-M. [Alpes-Maritimes], ” Mas N.D. de Vie” ».

 

Le mas Notre-Dame-de-Vie, surnommé « l’antre du Minotaure », fut la dernière demeure de Pablo Picasso. Il y habita avec son épouse Jacqueline Roque à partir de 1961, après avoir quitté son domaine de la Californie, à Cannes.

 

En mars 1938, Picasso et sa compagne Dora Maar rendent visite au couple Zervos dans la fermette nouvellement acquise par ces derniers, au hameau de la Goulotte à Vézelay. Ils sont accompagnés de Mary Callery, riche américaine, et de Frua de Angeli, riche industriel milanais. En souvenir de cette escapade vézelienne, Picasso esquissera sur une grande toile inachevée, le nu d’une femme allongée : La Fermière. À la déclaration de guerre, Picasso quitte précipitamment Paris pour Royan (Charente-Maritime). Mary Callery se porte volontaire comme ambulancière puis part en Amérique. Frua de Angeli retourne à Milan. Le couple Zervos reste dans un premier temps à Paris, et tente de sortir le deuxième volume du catalogue Picasso, avec lequel ils sont en contact permanent, lui rendant compte de l’exode de leurs amis communs et de la sécurité de ses oeuvres. Ils quitteront Paris pour Vézelay en 1940. Après la guerre, Frua de Angeli, qui a épousé Mary Callery, devient alors l’un des plus remarquables collectionneurs italiens du XXe siècle et l’un des plus importants propriétaires d’oeuvre de Pablo Picasso : « Il avait plus de cent Picasso. Son bureau était rempli de Braque et de Picasso cubistes ; la salle à manger de De Chirico et de Carrà ; le salon, outre un Giuseppe Maria Crespi, était décoré de deux grands Matisse qui se faisaient face. C’était assez fantastique », se souvient sa petite-fille Francesca Valsecchi (in Monica Preti, « Le Palazzo Butera, de maison-musée à laboratoire ouvert sur la ville : entretien avec Francesca et Massimo Valsecchi », Culture & Musées, 34 | 2019, 295-305)

 

Il offre vraisemblablement ce catalogue à Frua de Angeli pendant l’été 1964, lorsque le collectionneur italien passe un “été varois” et séjourne plusieurs nuits à Mougins.

Bel exemplaire d’une intéressante provenance, pour l’un des plus importants collectionneurs et ami de Picasso.

29185

Vendu
Ce site utilise des cookies pour réaliser des statistiques anonymes de visites.
Ce site utilise des cookies pour réaliser des statistiques anonymes de visites.
Le site est en développement et des améliorations sont en cours. Nous nous excusons pour la navigation qui peut ne pas être optimale
Le site est en développement et des améliorations sont en cours. Nous nous excusons pour la navigation qui peut ne pas être optimale
This site is registered on wpml.org as a development site.