S.l.n.d. [Paris, circa 1911].
1 f. (200 x 280 mm), 1 p. à l’encre, signé.
Manuscrit de travail de ce très beau sonnet, recueilli dans Il y a.
Ici sans titre, ce sonnet a été publié en 1912 par Apollinaire sous deux titres différents : en février 1912 sous le titre Per te præsentit aruspex (titre conservé dans Il y a), dans le premier numéro de sa revue Les Soirées de Paris, avec « Le Pont Mirabeau » ; et la même année dans le n° 3 de la revue Arthénice, sous le titre « Immortalité ».
Ce manuscrit, contrairement au texte d’Il y a, ne comprend aucun signe de ponctuation. Il présente en outre deux variantes intéressantes : le début du 5e vers : » Mon amour tu seras » a été biffé et remplacé par » Tu seras mon aimée » ; et au 8e vers, » l’amour » est écrit en surcharge sur » l’ardeur « .
» Ô mon très cher amour toi mon œuvre et que j’aime
A jamais j’allumai le feu de ton regard
Je t’aime comme j’aime une belle œuvre d’art
Une noble statue un magique poème […]
Ainsi belle œuvre d’art nos amours ont été
Et seront l’ornement du ciel et de la terre
O toi ma créature et ma divinité «
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