O mon très cher amour

Guillaume Apollinaire

O mon très cher amour

S.l.n.d. [Paris, circa 1911].
1 f. (200 x 280 mm), 1 p. à l’encre, signé.


Manuscrit de travail de ce très beau sonnet
, recueilli dans Il y a.

Ici sans titre, ce sonnet a été publié en 1912 par Apollinaire sous deux titres différents : en février 1912 sous le titre Per te præsentit aruspex (titre conservé dans Il y a), dans le premier numéro de sa revue Les Soirées de Paris, avec “Le Pont Mirabeau” ; et la même année dans le n° 3 de la revue Arthénice, sous le titre “Immortalité”.

Ce manuscrit, contrairement au texte d’Il y a, ne comprend aucun signe de ponctuation. Il présente en outre deux variantes intéressantes : le début du 5e vers : ” Mon amour tu seras ” a été biffé et remplacé par ” Tu seras mon aimée ” ; et au 8e vers, ” l’amour ” est écrit en surcharge sur ” l’ardeur “.

Ô mon très cher amour toi mon œuvre et que j’aime

A jamais j’allumai le feu de ton regard

Je t’aime comme j’aime une belle œuvre d’art

Une noble statue un magique poème […]

Ainsi belle œuvre d’art nos amours ont été

Et seront l’ornement du ciel et de la terre

O toi ma créature et ma divinité

28172

Vendu
Ce site utilise des cookies pour réaliser des statistiques anonymes de visites.
Ce site utilise des cookies pour réaliser des statistiques anonymes de visites.
Le site est en développement et des améliorations sont en cours. Nous nous excusons pour la navigation qui peut ne pas être optimale
Le site est en développement et des améliorations sont en cours. Nous nous excusons pour la navigation qui peut ne pas être optimale
This site is registered on wpml.org as a development site.