Paris, Cent femmes amies des Livres, [sur les presses de Mme J.-G. Daragnès], 1952.
1 vol. (235 x 320) de 121 p. et 5 f. Maroquin vert émeraude, plats ornés de filets d’encadrement dorés et à froid, listel de maroquin lavallière, dos lisse, titré doré, doublures de maroquin lavallière bord à bord, double gardes de soie et papier, tranches dorées sur témoins, couverture et dos conservés (reliure signée de Tchékéroul – R.Paris dor.).
Première édition illustrée.
Tirage unique à 120 exemplaires sur pur fil Vidalon (n° 60), nominatif pour la baronne Vaxelaire.
21 bois gravés de Pierre-Eugène Clairin.
Le recueil comprend quatre textes, véritables poèmes en prose écrits en 1936 et 1937 :
– Noces à Tipasa : Tipasa avec ses ruines romaines et la mer en contrebas, qui « célèbre les noces de l’homme avec le monde » ;
– Le vent à Djemila : les ruines de Djemila juchées sur un éperon rocheux. Le soleil est toujours là mais avec « le grand silence lourd » et la présence obsédante du vent ;
– L’été à Alger, dédié à Jacques Heurgon : la vie des Algérois l’été, avec la mer et le soleil ;
– Le désert, dédié à Jean Grenier : le voyage de Camus en Toscane.
Cette première édition illustrée est publiée treize ans après l’originale (publiée chez Charlot à Alger en 1939), avec des bois gravés par Pierre-Eugène Clairin. Le peintre avait été présenté à Albert Camus par Marcel Damboise, pensionnaire comme lui de la Villa Abd-el-Tif, à Alger, en 1935.
Bon exemplaire, dans une élégante reliure de Tchékéroul.
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