Paris, Gallimard, (18 mars) 1986.
1 vol. (140 x 205 mm) de 170 p. et 2 f. Broché.
Édition originale – premier tirage.
Il n’a pas été tiré de grands papiers.
Envoi signé : « à Sylvie Genevoix hommage de l’auteur, Hervé guibert ».
« Mes Parents […] c’est une espèce de Life show familial, où l’idée de la remise en cause est violentée par le fait que je suis on ne peut plus nu dans ce livre, comme je ne l’ai jamais été. Et je ne vois pas comment je pourrais l’être de nouveau et je ne le souhaiterais sans doute pas… ». Guibert se situe toujours dans le passage entre la réalité et la fiction, entre le documentaire et l’imagination : c’est ici la règle du jeu qu’il adoptera pour Mes parents, qui « se caractérise justement par ce jeu entre la réalité et la fiction et transgresse en cela le pacte autobiographique […] un roman où je mens, où je falsifie la réalité dans l’écriture romanesque » (p.193).
Bon exemplaire de belle provenance : Sylvie Genevoix.
Figure littéraire discrète mais influente, cette dernière entame, après des études de lettres classiques à la Sorbonne, une carrière dans l’édition. Elle débute chez Plon comme attachée de presse aux éditions 10/18, puis coordonne les services littéraires chez Plon-Perrin-Julliard, devenant directrice littéraire chez Julliard. De 1992 à 2005, elle sera directrice littéraire chez Albin Michel, avant d’être nommée au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), où elle oeuvre pour le développement des télévisions locales et l’accessibilité des programmes aux personnes handicapées. Elle présidera par ailleurs la mission langue française et francophonie. Elle a grandi aux Vernelles, la demeure familiale acquise par son père Maurice Genevoix. en 1927, où elle y développa un profond attachement à la Loire et à la mémoire familiale, qu’elle évoquera dans La Maison de mon père (2001).