Paris, Eugène et Victor Penaud, 1849-1850.
12 vol. (140 x 220 mm). Brochés.
Édition originale.
Bien complet de l’avant-propos de l’éditeur, de la liste des souscripteurs et de la lettre de Chateaubriand à Delloye – et avec l’erreur de pagination tome II (p. 164 pour p. 364).
Ces feuillets disparaîtront lorsque le solde de l’édition sera cédé au libraire Dion-Lambert.
Assurément l’œuvre la plus moderne et la plus appréciée de Chateaubriand, les Mémoires sont un mélange de souvenirs de sa jeunesse bretonne, d’investigation psychologique personnelle, de témoignages historiques souvent partiaux, mais toujours passionnants.
« L’œuvre et la personnalité de Chateaubriand (1768-1848) dominent tout le XIXe siècle littéraire. Il était né, dit Barbey d’Aurevilly, comme Napoléon, avec une étoile sur la tête, et quand celle de l’empereur pâlit et s’éclipsa, la sienne resta lumineuse. Chateaubriand eut l’admiration, l’influence, les yeux du monde fixés sur lui et une minute dans le gouvernement de son pays. Et, chose prodigieuse, il resta poétique. Une nouvelle manière de sentir et de penser, de s’exprimer et de comprendre date de Chateaubriand. Il ouvrit l’ère du Romantisme » (Talvart).
Rare ensemble broché.
Quelques dos brunis.
Carteret, Le Trésor du bibliophile, I, p. 163, « Ouvrage très important, fort recherché, et très littéraire » ; Vicaire, II, 290 ; En français dans le texte, 268. « L’un des textes les plus importants de la littérature du XIXe siècle », Clouzot, 66 ; Talvart, III, p. 16 ; Rahir, Bibliothèque de l’amateur, 366.
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