Paris, Denoël et Steele, 1937.
1 vol. (120 x 190 mm) de 124 p., [1] et 1 f. Demi-maroquin noir à bandes, dos lisse, titre dorés, tête dorée, couvertures et dos conservés (reliure signée de Montecot).
Édition originale.
Un des 125 exemplaires sur alfa (n° 129).
Mea culpa est le quatrième livre paru de Céline ; c’est le seul de ses pamphlets qui sera réédité, parce qu’il ne contient pas une ligne de l’antisémitisme débordant des suivants. Le réquisitoire est ici dirigé contre le communisme, dans une période riche d’écrits de ce type (Gide, Aragon…). « La grande prétention au bonheur, voilà l’énorme imposture (…) qui rend les gens si venimeux, crapules, imbuvables. Y’a pas de bonheur dans l’existence, y’a que des malheurs plus ou moins grands, plus ou moins tardifs… » Délibérément inscrit hors des discours de l’intelligentsia, Céline, après l’échec relatif de Mort à crédit paru l’année précédente, prend de plus en plus la direction d’une plume consacrée aux sujets politiques. Avec les conséquences que l’on sait.
Le texte est suivi de La Vie et l’œuvre de Semmelweis, pour la première édition publique de la thèse de Céline, soutenue et éditée en 1924.
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