Alès, PAB, (25 décembre) 1962.
1 vol. (260 x 325 mm) de [12 p.] En feuilles, sous portfolio de l’éditeur.
Édition originale. Tirage de la lithographie en couleurs par Mourlot.
Tirage à 82 exemplaires sur vélin de Rives, dont 15 avec suite et 7 nominatifs.
Un des 7 exemplaires nominatifs, celui-ci imprimé pour René Char.
Envoi signé : « avec chaleur » [par PAB], et les signatures de PAB et de Georges Braque.
Mariette Lachaud est la fille de la gouvernante des Braque, qui devient vite son assistante dans l’atelier de Varengeville. « Un jour, le peintre lui offre un appareil-photo, rappelle Joanne Snrech, conservatrice au Musée des beaux-arts de Rouen. Mariette Lachaud va alors photographier le quotidien de la maison. Il existe un fond encore peu exploité. Les photographies ne sont pas toujours de très grande qualité mais elle est là à chaque fois au bon moment. Elle saisit des instants très intimes. C’est un précieux témoignage ». C’est l’un des derniers ouvrages de Braque, qui décède quelques mois plus tard, en août 1963. Char et Braque donneront dans l’intervalle l’une de leurs plus formidables réussites, Lettera Amorosa, avec 27 lithographies du peintre, qui reprend le thème de l’oiseau, lequel figure ici dans la grande lithographie présente en tête.
Songer à ses dettes, texte d’hommage que Char rédige et publie en octobre, soulignera la fervente amitié qui unissait les deux hommes, « alliés substantiels ».
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