Paris, Éditions du Sagittaire, (15 octobre) 1924.
1 vol. (120 x 190 mm) de 190 p., [2] et 1 f. Broché, dans un coffret de conservation.
Édition originale.
Premier tirage, sans mention d’édition.
Exemplaire imprimé du service de presse.
Envoi signé : « à André Chaumeix, en sympathique hommage, André Breton ».
Le « Manifeste du Surréalisme » devait initialement servir de préface à Poisson soluble, un ensemble de textes automatiques, mais Breton publie dès le 15 octobre le premier Manifeste du surréalisme. Désillusionné des dadaïstes apathiques, surtout de Tzara qu’il a longtemps admiré, et fort d’une popularité littéraire considérable et d’un cercle de compères impressionnant (comptant entre autres Louis Aragon, Paul Eluard, Robert Desnos, René Crevel et Francis Picabia), il quitte une fois pour toutes Dada et donne une première définition du surréalisme : « automatisme psychique pur, par lequel on se propose d’exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée ».
Bel exemplaire de bonne provenance : Normalien et futur Académicien, André Chaumeix, dirige la section littéraire de la « Revue de Paris » puis devient, à partir de 1026, le rédacteur en chef de la prestigieuse « Revue des deux mondes » [la revue créée au XIX, qui avait fait paraître, entre autres, les poèmes en pré-originale des « Fleurs du Mal »), dont il prendra la direction en 1937.