Ma part de vérité
François Mitterrand

Ma part de vérité

Paris, Fayard, (12 juin) 1969.

1 vol. (150 x 215 mm) de 206 p. et [1] f. Broché, sous couverture imprimée.

Édition originale.

Envoi signé : « Pour Max-Pol Fouchet, en cordial souvenir de François Mitterrand ».

Alors qu’il était parvenu à sauver son siège de député malgré la déferlante gaulliste qui avait présidé aux législatives anticipées de 1968, Mitterrand, dans le cadre de ce recueil d’entretiens avec Alain Duhamel, revient sur les influences et le cheminement l’ayant poussé à adhérer à la Gauche. Gauche, qui, en 1969 allait tout juste s’unir en un « Nouveau Parti Socialiste » sur les cendres encore fumantes de la S.F.I.O.

Mitterand délivre ici sa conception de l’exercice de la politique, telle une « humble [manière d’]interprète[r] la philosophie ». Bien qu’issu d’un milieu catholique emprunt de conservatisme, c’est progressivement que Mitterrand se détache des valeurs  incarnées par la figure paternelle et de l’Eglise – non point une séparation, mais plutôt un retrait. Cela « afin de rompre avec le conformisme ambiant de l’Eglise, [celle-ci n’étant pas] dans le camp de la souffrance et de l’espoir ».

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