29 mai 1940.
1 page en 1 f. (13,5 x 210 mm) rédigée à l’encre noire.
“Cher Monsieur, non je ne vous oublie pas. Fontaine m’est utile, surtout en ce moment, et je vous admire de faire un tel effort. J’écris en ce moment des très petits poèmes, que je vous destine, mais je les voudrais aussi nombreux que possible. Je n’ai depuis déjà longtemps aucune nouvelle de Decaunes. Je crains le pire pour lui, si insouciant. Recevez-vous l’Usage de la Parole ? Sinon, j’en avertirai Georges Hugnet. Fraternellement vôtre Paul Éluard.
Ici : Lieutenant Grindel. S.M. – Mignères (Loiret).”
Paul Éluard écrit cette lettre alors qu’il est mobilisé dans l’intendance comme lieutenant à Mignières, dans le Loiret.
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