29 avril 1942.

1 carte autographe signée (105 x 145 mm) rédigée à l’encre noire, cachet de la poste « 23.IV.42 ».

Importante lettre de Paul Éluard remerciant l’éditeur Pierre Seghers d’avoir sans délai donné son accord pour publier Poésie involontaire et Poésie intentionnelle (cf. n° 9-10), reprise d’une conférence tenue à l’initiative de la compagnie du Diable écarlate de Sylvain Itkine le 21 février 1939 et des fragments lus ce soir-là mêlant Rimbaud, Apollinaire, Laforgue, Roussel à Jules Jouy et au rêve d’un enfant de onze ans.

C’est donc au surréalisme dont il n’a pas abandonné l’ambition en ce sombre printemps de 1942 que Paul Éluard fait référence lorsqu’il dit à son correspondant son attachement à ce texte qui lui « paraîtra peut-être étrange, mais j’y tiens beaucoup. Je crois qu’il s’appuie sur la partie forte de ce qui a été une volonté commune, un désir très élevé ».

Un jalon marquant des préoccupations du poète pendant la guerre.

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