Paris, Gallimard, (10 septembre) 1993.
1 vol. (140 x 205 mm) de 324 p., [2] et 2 f. Broché.
Édition originale.
Envoi signé : « Pour Maurice [Nadeau] avec ma très vieille et très sincère amitié, Milan, Paris 1993 ».
Bandeau éditeur conservé.
“Les testaments trahis” est un recueil de neuf essais sur l’art ; la littérature et la musique, avec comme thème principal celui de l’art romanesque : l’esprit de l’humour dont il est né, ses liens avec la musique, et ce que Kundera nomme la sagesse existentielle du roman. Entre un éloge critique de Kafka et une renaissance de Stravinsky qui fait palpiter sa magnifique musique, Kundera en appelle à l’art de Rabelais, Rushdie, Stravinsky, Beethoven, Broch, Kafka, Musil, Mann, Hemingway, Faulkner ou Chamoiseau. Le recueil a reçu, en 1996, le prix de la Société des compositeurs américains pour le ” meilleur livre écrit sur la musique ” ; il constitue, avec L’Art du roman (1986) et Le Rideau (2005), une magnifique trilogie sur les grandes préoccupations esthétiques de l’auteur.
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