Genève, Editions Famot, 1977. 
7 vol. (120 x 190 mm). Cartonnages éditeur à décor.

Édition complète. Illustrations en couleurs hors texte. 

« Exemplaire réservé par François Beauval pour ses amis bibliophiles ». 

Tirage sur bouffant de luxe, qui comprend l’intégralité des volumes de la grande fresque de Druon dont le dernier tome venait tout juste de paraître : Le Roi de fer, La Reine étranglée, Les Poisons de la Couronne, La Loi des mâles, La Louve de France, Le Lis et le Lion, Quand un roi perd la France.

Précieux exemplaire, provenant de la bibliothèque personnelle de l’auteur, qui avait conservé un exemplaire pour chacune des éditions de son maître-livre.

Neveu de l’écrivain Joseph Kessel, arrière-petit fils d’Antoine Cros, troisième et dernier roi d’Araucanie (aujourd’hui région du Chili) et arrière-petit neveu du poète Charles Cros, Maurice Druon est baigné par son ascendance dans l’histoire et la littérature. 

Avec son roman Les Grandes Familles en 1948, il reçoit le prix Goncourt qui lui confère une place dans le Paris littéraire. Mais la célébrité ne sera atteinte qu’avec la saga historique et littéraire que forment Les Rois maudits pour laquelle il n’a jamais caché qu’elle fut le fruit d’un travail d’atelier. Au nombre des collaborateurs qu’il remercie dans sa préface, on relève les noms de Gilbert Sigaux, Matthieu Galey, Pierre de Lacretelle, José-André Lacour et Edmonde Charles-Roux. Le principal fut sans aucun Georges Kessel, le frère de Joseph Kessel : journaliste, il avait épousé en 1938 l’actrice Janine Crispin… que l’on retrouve en 1973 dans l’adaptation télévisée des Rois maudits. 

Citée en modèle absolu du roman historique par George R. R. Martin, l’auteur de Game of Thrones, la fresque de Maurice Druon s’ouvre au début du XIVe siècle lors du plus vaste procès dont l’histoire ait gardé le souvenir : celui contre les Templiers. Jacques de Molay, le grand-maître de l’Ordre, meurt sur le bûcher en lançant sa terrible malédiction contre le roi de France, le pape et les grands du royaume : Maudits, tous maudits jusqu’à la treizième génération de vos races ! 

De la bibliothèque Maurice Druon (ex-libris). 

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