Paris, Gallimard, (26 septembre) 1956.
1 vol. (135 x 205 mm) de 443 p. et [1] f. Demi-veau vert à bandes, décor mosaïqué sur les plats, pièce de titre à l’oeser bleu, tête dorée, couvertures et dos conservés, chemise et étui (reliure signée de Leroux, 1965).
Édition originale.
Un des 80 exemplaires sur pur fil (n° 38).
« If the world can no longer afford the luxury of natural beauty, then it will soon be overcome and destroy by its owns ugliness. » [Si le monde ne peut plus s’offrir le luxe de la beauté naturelle, il sera alors bientôt vaincu et détruit par sa propre laideur]. Voici ce que Romain Gary écrira dix ans plus tard dans le célèbre « Dear Elephant, Sir » du Life Magazine du 22 décembre 1967. Il y développe à nouveau le thème de l’éléphant porteur des libertés de l’homme. Les Racines du ciel en donnait les tenants et aboutissants, faisant de ce grand livre le premier roman à avoir ouvertement pour sujet central la protection de la nature. C’est aussi un roman – encore – de résistance : « celui de la résistance à tout ce qui opprime l’homme, où que ce soit et de quelque manière que ce soit. C’est pourquoi Gary écrivit en décembre 1956 après l’entrée des chars russes à Budapest : Il faut sauver les éléphants hongrois. Ils reprendront un jour leur marche triomphale » (Larat, op. cit., 48).
Très bel exemplaire dans une rare reliure ancienne à décor, œuvre de Georges Leroux.
De la bibliothèque René Rouzaud (ex-libris).
27600