Les Portes de la forêt

Paris, Éditions du Seuil, 1962.
1 vol. (145 x 215 mm) de 235 p. et [2] f. Broché, sous chemise et étui (Devauchelle).

Édition originale.
Un des 10 premiers exemplaires sur vélin neige, celui-ci hors commerce (h.c. 2).

Envoi signé : « Pour Jean Bardet, avec amitié profonde. Elie W. Septembre 1964 ».

La plupart des romans, essais et documents d’Elie Wiesel – tous rédigés en français – sont des témoignages et une forme de procès contre Dieu, qui a, selon lui, laissé se perpétrer l’événement le plus effroyable et le plus insensé de toute l’histoire de l’humanité. Son premier roman, La Nuit, préfacé par François Mauriac, retraçait l’histoire d’un jeune garçon dans un camp de la mort. Quatre ans plus tard, Les Portes de la forêt examinent à nouveau les relations de l’homme avec Dieu durant le génocide perpétré par les nazis : dans cette intense et sombre histoire de survie, nous sommes plongés dans le monde intérieur d’un survivant hanté de fantômes, dans un dialogue qui n’est pas sans évoquer celui d’En attendant Godot, en encore plus tragique.

Bel exemplaire de belle provenance : Jean Bardet est le co-fondateur avec Paul Flamand des éditions du Seuil.

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